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Editorial n°259 – Janvier 2014

2014 : une meilleure année ?

En ces temps de vœux et de bonnes résolutions, nous ne cèderons pas à l’angélisme en nous masquant la réalité.

Notre syndicat régional fait face à des difficultés dont il ne porte pas la responsabilité. Qu’il s’agisse des obligations comptables générées par la loi du 20 août 2008, des nouvelles procédures de prélèvements automatiques ou de l’occupation de la Bourse du Travail, nous subissons de nombreuses contraintes qui pourraient à terme nous handicaper lourdement.

Vous lirez à ce sujet dans les pages suivantes les explications que nous devons à nos adhérents, car nous avons évidemment des comptes à vous rendre.

Même si l’équipe est très motivée et s’implique avec énergie dans notre travail syndical (et je lui rends ici un hommage mérité), nous avons vécu une année 2013  complexe. On ne peut raisonnablement affirmer que 2014 nous apportera toute la sérénité nécessaire à un fonctionnement optimal mais nous ne baissons pas les bras !

C’est pourquoi nous souhaitons attirer l’attention de tous nos adhérents : notre syndicat n’est pas une structure désincarnée qui existerait sans que des femmes et des hommes y produisent régulièrement un travail méconnu mais indispensable.

Mais ce n’est pas suffisant : notre syndicat  ne peut exister sans le soutien et la solidarité de ses adhérents !

C’est la raison pour laquelle il nous semble nécessaire de rappeler que le syndicat n’est pas seulement un fournisseur de services d’information et d’assistance, que  certains sont parfois tentés de « consommer » ponctuellement en cas de besoin. Il s’agit d’un rouage essentiel de notre système social qui n’existe que par le soutien des salariés qui y cotisent.

Nous en profitons pour passer ici un double message :

D’une part, un grand merci à tous ceux qui nous restent fidèles : au-delà de l’intérêt personnel que vous trouvez à être syndiqués, vous nous permettez d’exister et d’augmenter notre influence. Merci également aux retraités qui continuent de nous soutenir par solidarité, parfois durant de nombreuses années.

D’autre part, aux salariés qui nous quittent après que nous les ayons défendus ou après leur départ en retraite : en nous quittant, vous participez à la fragilisation d’un outil collectif de défense qui agit pour vous, même si on l’oublie parfois.

Que l’on se comprenne bien : l’adhésion est un choix dont chacun est libre. Mais
chacun doit être conscient que ses propres décisions sont lourdes de conséquences.
Cesser d’adhérer au syndicat, c’est réduire à néant l’effort des militants pour amener un salarié à se syndiquer !

J’en appelle donc à la solidarité de chacun pour nous soutenir et faire adhérer vos collègues de travail

Seuls, nous ne pouvons rien… Vous avez besoin de votre syndicat ? Lui aussi a besoin de chacun d’entre vous pour exister !

Olivier CLARHAUT