Journal

Editorial n°278 – Septembre 2018

Une AG, pour quoi faire ?

Au moment où ce journal vous parviendra, nous aurons tenu notre Assemblée Générale statutaire. Les délais de réalisation nous obligent à en faire paraître le compte-rendu dans notre prochaine édition, en fin d’année.

Un syndicat ne peut fonctionner normalement qu’à condition de respecter le mandat donné par ses adhérents, la ligne de conduite, en somme…

C’est là que notre AG est importante : vous rendre des comptes sur notre activité, vous informer sur l’actualité sociale mais aussi être à l’écoute de vos questions et échanger librement.

Bien évidemment, pour que l’AG joue ce rôle, encore faut-il que les adhérents y participent en nombre. Il faut admettre que, traditionnellement, la participation est rarement à la hauteur de nos espérances.
C’est le cas de toute réunion dans le milieu associatif quel qu’il soit, il ne faut y voir aucune défiance spécifique vis-à-vis du syndicalisme.
Pour autant, les militants qui se dévouent tout au long de l’année dans l’action collective aimeraient qu’une fois par an, les adhérents leur témoignent un peu d’intérêt…
Evidemment, le cercle de camarades actifs (sans qui le syndicat ne pourrait exister et que je remercie vivement, une fois encore) ne militent pas par soif de reconnaissance ni pour flatter leur ego…

Dans une société toujours plus férocement individualiste, il reste encore des « gaulois réfractaires » qui, encore et toujours, résistent et apportent, chacun à leur manière, leur pierre à l’édifice collectif.

Toutefois, il nous faut l’admettre : le temps passe et abîme tout, même les plus motivés et énergiques.

Nul n’est à l’abri de soucis en tous genres qui peuvent remettre en question l’équilibre même de notre organisation.

Se rassurer en se disant : « si je n’y vais pas pour aider, un autre ira qui a plus le temps ou l’envie que moi… » ne semble pas raisonnable.

Comme la solidité d’un édifice repose sur celle de chaque pierre qui le constitue, la responsabilité dans la survie de tout groupe humain repose, à parts égales, sur chacun des membres.

A méditer !

Olivier CLARHAUT,
Secrétaire Général